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Naëm Bestandji

Féminisme / Universalisme / Laïcité

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Après la phase larmoyante, le CCIF passe à la phase juridique

Par Naëm Bestandji . Publié le 18 Octobre 2019 à 10h38

Le CCIF continue d'exploiter l'affaire de l'accompagnatrice voilée. Comme de coutume, il déforme les faits : dans un communiqué de presse daté du 16 octobre 2019, le CCIF ment en affirmant que "une femme et son enfant on été violement pris à partie (...) en séance plénière". L'attitude de l'élu RN était déplacée, inutile et stupide. Mais il s'était adressé à la Présidente du Conseil régional. A aucun moment il ne s'était adressé à la femme voilée et encore moins à son fils. C'est une attitude classique du CCIF, typique de l'extrême droite, qui a besoin de déformer la réalité pour qu'elle puisse entrer dans son logiciel victimaire. Nous avons pu le constater dans un grand nombre de cas. Comme je l'avais expliqué dans des écrits précédents, les islamistes ont aussi l'habitude d'instrumentaliser les enfants pour cette même stratégie victimaire. Ils recherchent l'émotion que peut susciter la tristesse d'un enfant (avoir des larmes est encore mieux). C'est pour cela que cette image d'un petit garçon pleurant dans les bras de sa mère deviendra une icône de propagande, un emblème politique, pour tous les islamistes qui font de la politique.

Après plusieurs publications larmoyantes où le CCIF s'est surpassé, le dépôt de plainte était la suite logique. Cette plainte a plus une visée politique que judiciaire. Il en profite d'ailleurs pour encore faire passer son mensonge qui est son fond de commerce : la peur de l'islam (islamophobie) serait la haine des musulmans donc du racisme donc un délit.

Sa formule "l'islamophobie n'est pas une opinion mais un délit" est la reprise du slogan des associations antiracistes "le racisme n'est pas une opinion mais un délit". Son désir est de toujours se présenter comme une "association de défense des droits humains" en reprenant les codes de ces associations pour se donner une légitimité. Encore une fois, tout l’intérêt est de créer un délit de blasphème spécifique à l'islam. Cette affaire est donc une occasion en or, offerte par ses "partenaires" du RN (l'un a besoin de l'autre et inversement), pour fusionner encore un peu plus l'islamophobie avec l'hostilité envers les musulmans.

Mais le CCIF ne doit jamais oublier une chose qui l'ennuie énormément : nous sommes en démocratie. Tant que nous le serons, l'islamophobie, comme l'islamophilie, ne sera jamais un délit.

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