Mon livre, "Le linceul du féminisme - Caresser l'islamisme dans le sens du voile" (éditions Seramis) est sorti il y a un an. Depuis, il y a eu le règlement des piscines de Grenoble favorable au sexisme du burqini, les "hijabeuses", l'affaire Hassan Iquioussen, les offensives politico-sexistes de militantes islamistes en herbe dans des lycées, etc. Mon livre accorde une large part à Hassan Iquioussen et aborde bien sûr le burqini et les "hijabeuses". L'outil politique qu'est le sexisme du voile est le coeur de mon ouvrage.
Le dernier épisode en date est celui d'Isabelle Adjani. Hier 7 novembre, sur l'antenne de France Info, elle a évoqué la révolte des Iraniennes contre l'obligation du port du voile. Elle a alors formulé un souhait : ce mouvement "me donne envie d’attendre des femmes qui portent le voile de l’enlever par solidarité". Son appel est logique et naturel, mais il ne sera pas entendu. Pour beaucoup, la "tolérance" est de soutenir le faux "libre choix" de se dissimuler sous un voile pour ne pas exciter sexuellement les hommes, en participant par exemple au "Hijab day". Cette journée de promotion internationale du sexisme islamiste propose de porter symboliquement un voile quelques minutes ou toute une journée. Par contre, cette même "tolérance", unilatérale, les empêche de faire l'inverse par solidarité avec toutes celles qui résistent à ce sexisme et à ce patriarcat. C'est aussi un sujet que j'ai abordé et analysé dans mon livre. Extrait : "Le « hijâb day » se veut être une forme de solidarité envers le sexisme islamiste « victime » des critiques contre son idéologie rétrograde et totalitaire. Les militantes invitent alors toutes les femmes à porter le voile pendant une journée. L’idée est toujours la même : le faire passer pour un vêtement anodin. Même si le premier réflexe des volontaires non musulmanes est de retirer le voile une fois les quelques minutes de solidarité passées. Il est rare qu’il soit porté toute une journée, et encore plus rare qu’il soit toujours porté le lendemain. La « sororité » avec l’islamisme a ses limites. Des centaines de photos de femmes voilées jeunes et souriantes, dont beaucoup sont de qualité professionnelle, inondent alors les réseaux sociaux. De multiples actions sont organisées aux quatre coins du monde.
Bien sûr, aucun homme n’est invité à se voiler et aucune des militantes voilées n’assurera la réciprocité : retirer son voile une journée pour partager le quotidien des femmes têtes nues à égalité avec les hommes, et par solidarité envers toutes les femmes contraintes de se voiler par leur entourage ou par un État totalitaire."
Mon livre apporte alors des explications pour comprendre la virulence des attaques contre Isabelle Adjani de la part des "tolérants" envers le "libre choix" du sexisme du voile, qui ne sont rien d'autres que les défenseurs de l'islamisme et d'un patriarcat "bienveillant".
Mon livre est donc toujours d'actualité et il le sera encore longtemps.
Je repartage ci-dessous les vidéos de promotion de mon ouvrage mises en ligne il y a un an. Toutes résonnent encore avec l'actualité.
