Dans sa stratégie de communication tous azimuts pour promouvoir le sexisme du voile, Alliance Citoyenne a fait siennes les techniques victimaires de l’islamisme politique. Elle a même dépassé le CCIF et toutes les officines islamistes réunies dans le nombre et la médiatisation de ses offensives.
Une nouvelle fois, elle apporte dans un témoignage vidéo la preuve qu’elle est la meilleure partenaire que l’islamisme politique n’ait jamais eue en France.
"Audrey" est une militante d’Alliance Citoyenne. Très active sur Twitter, elle a rejoint l’association après les premières actions burqini. Pour pallier son manque d’arguments, elle a souvent recours au mensonge et à la violence verbale. Je l’avais évoquée dans ma réponse à la campagne de dénigrement d’Alliance Citoyenne lancée contre moi (1). Cette militante ne voit par exemple aucun problème à l’expression raciste sur sa page Facebook (j’y suis traité d'"arabe de service" et "collabeur de merde" par un de ses interlocuteurs). J’ai eu l’occasion de l’interpeller à ce sujet, sur Twitter. Sa réponse ? Le racisme ne serait qu’une question de point de vue, une simple opinion sujette à interprétation. Donc, lui signaler que ces propos sont racistes serait, de ma part, "une analyse auto-centrée des choses. Mais, contrairement à vous, je n’ai pas l’impression de détenir la vérité"…
Son soutien au sexisme du voile est sans faille. Le patriarcat islamiste est à défendre bec et ongles au nom de "la liberté de se vêtir comme on le souhaite". Une "liberté" définie par les prescripteurs du voile pour se conformer à leurs injonctions sexistes et ainsi participer à leur banalisation.
Bref, Audrey a le profil idéal pour militer à Alliance Citoyenne aux côtés des militantes islamistes de l’association. Hier 19 août, elle l’a même représentée dans un témoignage vidéo. Ce témoignage n’a pas été publié par n’importe quel média (2).
Dans ses codes visuels, Human rights media (HRM) semble être une structure laïque de défense des droits humains similaire à la Ligue des Droits de l’Homme, Human rights watch ou Amnesty International. Créé en mai 2021, HRM est en réalité une émanation du CCIF suite à sa dissolution. Le site ne s’en cache pas : "HRM est un média qui hérite du patrimoine accumulé à la faveur d’un travail colossal d’investigation, de témoignages et de recherche sur l’islamophobie, le racisme et les droits humains du CCIF" (2).
Cette officine le confirme encore dans sa vidéo de présentation : "Basée à l’extérieur de la France, Héritière du travail médiatique du CCIF, l’expertise de Human rights media est historiquement liée à l’analyse du phénomène d’islamophobie."
Ce média laisse croire qu’il veut dénoncer toutes les formes de discriminations, mais c’est bien "l’islamophobie" qui est au cœur de ses publications (c’est-à-dire les atteintes à l’intégrisme musulman confondues avec l’islam et l’ensemble des musulmans). Se déclarer "défenseur des droits humains" de façon générale n’est là que pour servir la stratégie victimaire de l'intégrisme musulman, comme l’avait fait le CCIF. Là encore et comme toujours avec l'islamisme politique, le sexisme du voile est son principal outil.
Il est donc naturel qu'Alliance Citoyenne, qui fut aussi partenaire du CCIF, y participe.
Déclarer à un média issu de l’idéologie des Frères musulmans que les actions burqini n’ont rien à voir avec les Frères musulmans est particulièrement savoureux.
(1) La campagne d’Alliance Citoyenne pour discréditer Naëm Bestandji (2ème partie)
(2) https://twitter.com/i/status/1428289408227323911
(3) Média des droits humains