Un des éléments sur lequel il s'appuie est l'appel en 2014, par son porte-parole de l'époque Marwan Muhammad, à aider financièrement une association pro DAESH car l'État lui avait gelé ses avoirs. Une information que j'avais relatée dans la 3ème partie de mon long article sur le CCIF écrit il y a quelques années (1).
Ce même CCIF fut subventionné trois années consécutives, entre 2016 et 2018, par la mairie de Grenoble. Le nom déposé en préfecture lors de sa création est "Association de défense des droit de l'Homme (ADDH)-Collectif Contre l'Islamophobie en France (CCIF)". Cette dénomination lui permet de se faire passer pour une association antiraciste. Cela lui permet également de se faire discrète en ne citant que la première partie de sa dénomination quand cela lui est utile. C'est le cas dans le libellé qui apparait dans le document public des subventions de la ville.
Pour ses permanences, la mairie lui accorde même un créneau dans une des Maisons des Habitants de la ville. Mais la présence du CCIF ne se limite pas qu'à cela. Cette association islamiste a donné plusieurs conférences/réunions dans divers lieux de la ville, notamment au centre culturel musulman de Grenoble (branche locale des Frères musulmans). Le CCIF est aussi en lien avec Alliance citoyenne, l'association qui mène des actions politico-sexistes dans les piscines publiques et des salles de sport. Comme je ne cesse de le dire, les corps des femmes, à travers le sexisme du voile, est le cheval de Troie de l'islamisme.
Par ces subventions et cette mise à disposition à temps partiel d'un local, la ville de Grenoble a donc financé une association islamiste. Cela contribue à développer l'islamisme politique sur la ville, avec l'argent du contribuable.
Ce jour, le 27 octobre 2020, le maire de Grenoble, Éric Piolle, a accordé un entretien à Libération (2). Ses propos concernant l'islamisme politique montrent qu'il n'y connait rien. Pire encore, il enfonce une porte ouverte en disant qu'il faut lutter contre l'islamisme politique... mais défend en même temps le CCIF. Cette dangereuse confusion et ignorance ont sans doute participé à accorder des subventions à la tête de pont de l'islamisme politique en France.
L'information concernant ces subventions sont en ma possession depuis plusieurs jours. Elle devait être publiée dans un journal national ce soir. Mais l'info n'est finalement pas parue et elle vient de fuiter sur Twitter. Je la partage donc maintenant.
(1) Le CCIF, fleuron de la nouvelle extrême droite française (3ème partie)
(2) Eric Piolle : «La position de Gérald Darmanin est dangereuse»