À travers le sexisme du voile, l’islamisme politique s’invite à la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2025 à Nantes.
Urbain mood est une association nantaise. Elle "a pour objet de mettre en valeur la diffusion de la culture, l’évènementiel et la promotion des talents artistiques de Nantes et de tout le Grand Ouest, [...] de faire découvrir les commerces et évènements Afro-Caribéens ainsi que toute initiative ayant pour but de mettre la culture urbaine en lumière et en valeur."
Comme beaucoup d’associations, Urbain mood souhaite s’investir dans la journée internationale des droits des femmes, avec le soutien de la ville de Nantes. Pour informer sur son évènement, elle a publié plusieurs visuels. Mais il y en a un qui ne passe pas, celui d’une femme voilée. Le titre, "8 mars, journée internationale des droits des femmes" sonne comme un oxymore. "Elles nous inspirent, femmes de talents et de luttes", écrit en légende, signifie que le sexisme du voilement des femmes est valorisé. Cela valide la stratégie de communication de l’islamisme qui passe par la visibilité et la banalisation du voile, outil politique et prosélyte central de cette idéologie totalitaire.
Afficher, pour illustrer le 8 mars, l’accessoire vestimentaire le plus misogyne que l’homme ait inventé, pour lequel le sang de nombreuses femmes a été versé parce qu'elles ont refusé de faire le "libre choix" de s'y soumettre, est un joli doigt d’honneur à la lutte pour les droits des femmes. Sauf à considérer que le consentement à la soumission patriarcale au nom de Dieu est un droit féministe à défendre.
Je pense qu’Urbain mood a pêché par naïveté et ignorance plus que par conviction. "L’inclusivité" patriarcale mène à cela, à la grande satisfaction de la propagande islamiste.
Plusieurs personnes ont manifesté leur indignation, dont des élus municipaux nantais de l'opposition. Urbain mood a supprimé ce visuel de sa page Facebook et de son compte Instagram, pour ne garder que les consensuels. Elle évite ainsi une campagne d’indignations massives, pour sauvegarder cette journée.
Cette "maladresse" se répète un peu partout en France depuis plusieurs années. Le 8 mars est malheureusement, parfois, devenu une occasion d'observer la banalisation, la progression et même la mise en valeur de l'islamisme dont la misogynie du voile est le cheval de Troie.