UNICEF France profite de la période du ramadan pour lancer une campagne de dons en surfant sur l’islam (publiée sur sa page Facebook le 20 mars 2025 à 12h01). Sur l'affiche, tout y est : le croissant de l'islam, la période ("ramadan 2025") est la phrase d'accroche : "En ce mois de générosité, ayez un impact sur la vie de milliers d’enfants ! Faites un don dès maintenant." L’agence des Nations unies nage dans la ligne des prédicateurs musulmans en reprenant leur narratif pour susciter la générosité de leurs fidèles. Pire encore, l'UNICEF fait preuve de zèle en s’alignant sur les prédicateurs radicaux. Elle met en scène une fillette voilée pour véhiculer l'idée qu'une musulmane est forcément voilée… et les fillettes aussi.
La vision patriarcale des femmes (et des enfants) de l'agence des Nations unies va jusqu'à sexualiser les petites filles, en faire des objets de désir à dissimuler sous un voile pour ne pas exciter les pédophiles. Voiler les fillettes sert aussi à les préparer au sort d'objet sexuel qui les attend une fois pubères, à cacher de la vue des hommes. Les habituer "pour ne pas qu'elles se rebellent plus tard", autrement dit annihiler leur liberté de conscience et leur libre arbitre, comme expliquer par tous les prescripteurs du voile.
La vision patriarcale des femmes (et des enfants) de l'UNICEF va jusqu'à sexualiser les petites filles, en faire des objets de désir à dissimuler sous un voile pour ne pas exciter les pédophiles.
L'UNICEF participe à banaliser la maltraitance infantile. Car voiler une enfant est une maltraitance psychologique (image dégradante d'elle-même, infériorité face aux garçons) et une maltraitance physique (inconfort ; carence en vitamine D).
Le sexisme du voile est l'outil politique central de l'extrême droite musulmane. Par ce genre de campagnes, qui vise à instiller l'idée que l'image de l'islam est le voile, l'UNICEF participe au projet d'expansion de l'islamisme. Une participation entamée il y a déjà plusieurs années (1).
(1) Efficacité de l’islamisme : la campagne sexiste et patriarcale de l’UNICEF