Une nouvelle action pro burqini a eu lieu, cette fois à Paris (1), peut-être en lien avec Alliance citoyenne de Grenoble vu la méthode et les slogans. L'association se flatte d'ailleurs de cette action sur sa page Facebook (2).
Parmi les militantes se trouvait "Louz" (son pseudo sur Twitter). Une militante islamiste et raciste (elle n'aime pas les "Blancs") très active qui avait fait parler d'elle cet été lors d'une action burqini individuelle.
Mais cela fait plusieurs années qu'elle agit politiquement pour le burqini, toujours par des propos et des actions de provocation pour ensuite se déclarer victime. Elle avait donc fait croire cet été qu'elle avait été "jetée" d'un Aqualand. Ce fut démenti par les faits et par le communiqué du centre aquatique (3).
Elle n'a de cesse de promouvoir le sexisme au nom du respect de sa radicalité. Pour rassurer et séduire, elle est passé experte en rhétorique d'inversion : elle récupère tout ce qui nous fait sens pour les redéfinir et les retourner contre la société. Ainsi, elle se déclare féministe. Elle défend son sexisme définit par des islamistes hommes en accusant ses opposants de vouloir dicter aux femmes comment se vêtir. Elle considère comme raciste toute opposition à sa radicalité et à son sexisme, etc.
Nous retrouvons donc les mêmes éléments de langage et la même rhétorique d'inversion qu'à Grenoble : des personnes qui se présentent comme féministes pour promouvoir le sexisme, on y parle des "droits civiques des femmes musulmanes" comme s'il y avait des droits particuliers en France et que toutes les musulmanes sont des intégristes en burqini. On y parle de racisme pour ce qui concerne une idéologie. On y parle de blasphème envers l'islam ("islamophobie") comme si les règlements avaient été construits pour porter atteinte à cette religion. On y parle de discrimination pour des règlements pourtant applicables à tous. On y parle aussi de sexisme pour faire croire que leur action sexiste serait féministe. On y accuse des "politiques publiques sexistes visant au contrôle des corps des femmes" pour défendre un vêtement sexiste qui a justement pour objet le contrôle des corps des femmes. On y inclut les trans (Alliance citoyenne rajoute aussi les Noirs, les gros, les lgbt) pour mettre au même niveau ce qui relève du physique et ce qui relève d'un choix idéologique. On y emploie même le mot raciste des racialistes : "racisé", pour bien enfoncer le clou sur la racialisation de l'islam. On y chante aussi la même ritournelle qu'à Grenoble.
Même méthode et même conséquence : la piscine a été fermée.
Tous les détails sur les enjeux sexistes et politiques du burqini sont à découvrir sur mon site dans le dossier qui lui est consacré (4).
Bref, nous sommes face au discours classique de l'islamisme politique et de ses alliés pour promouvoir le sexisme afin de toujours mieux faire avancer cette idéologie. Une nouvelle démonstration que le corps des femmes est bien le champ de bataille politique de l'islamisme.
(1) Paris: des militantes se baignent en burkini dans une piscine, et provoquent sa fermeture
(2) Communiqué de l'Alliance Citoyenne de l'Agglomération Grenobloise
(3) Le "scandale" du burkini interdit à Aqualand ou comment monter une polémique médiatique en plein été
(4) Mes articles sur le burqini