Le 2 juillet 2021, Alliance Citoyenne publie un texte diffamant (1), point d’orgue de sa campagne de dénigrement à mon encontre. Entre approximations volontaires, détournement de propos et mensonges, son contenu est à l’image de ses attaques depuis le 8 juin 2021 et de l’ensemble de sa philosophie politique.
Après avoir menti en m’accusant d’être le blogueur du Printemps Républicain (cf. 1ère partie) et de m’en prendre aux femmes voilées, elle rappelle la définition de « privilège », terme que j’utiliserais injustement pour qualifier les demandes de baignade en burqini. Or, je m’étais précisément appuyé sur cette définition pour affirmer que telle est bien leur démarche : Droit, avantage particulier accordé à un individu ou à une collectivité, en dehors de la loi commune. Les règlements des piscines s’appliquent à toutes et tous, sans distinction d’origine, de sexe, d’opinions politiques, de philosophie ou de religion. Réclamer un changement des règlements pour autoriser un vêtement moralement sexiste, sous couvert de la « liberté religieuse » de couvrir les « objets de tentation », est bien une demande de privilège. Alors comment faire passer cette demande pour légitime ? Tout d’abord, Alliance Citoyenne choisit des éléments de langage précis : elle ne parle plus de burqini, terme trop connoté et précis qui définit la réalité de ce vêtement, une burqa de bain. Il est supprimé de son vocabulaire pour le remplacer par « maillot de bain couvrant », plus neutre et détaché de sa dimension sexiste et « religieuse » pour le réduire à un simple textile anodin. Cela lui permet ensuite de noyer sa demande en la généralisant, et prétendre défendre les intérêts de « toutes les femmes et tous les hommes qui souhaitent se baigner avec un maillot en Lycra ». Il est nécessaire de rappeler que les piscines municipales, comme tous les domaines, sont un territoire à conquérir pour les islamistes, toujours à travers les corps des femmes qui servent de support à leur étendard qu’est le voile. Le prédicateur Frère musulman Hassan Iquioussen, le prêcheur néo-salafiste Nader Abou Anas, comme beaucoup d’autres, l’expliquent très bien. Cela s’appelle la « da’wa (prosélytisme) par la visibilité ».
« Burqini » est supprimé de son vocabulaire pour le remplacer par « maillot de bain couvrant », plus neutre et détaché de sa dimension sexiste et « religieuse » pour le réduire à un simple textile anodin.
Le texte d’Alliance Citoyenne enchaîne sur ma « pseudo-science des concepts : la mécanique de l’injure ». Elle prétend ne pas comprendre certaines des expressions que j’utilise car elles ne voudraient rien dire. Elles les considèrent même comme des injures. Si l’association faisait moins preuve de paresse intellectuelle, elle aurait constaté que j’ai toujours défini ces termes au moins une fois. De plus, il n’y a rien de sorcier dans leur compréhension. Voici donc un lexique pour les rédacteurs de ce texte (oui, ils ou elles se sont mis à plusieurs pour l’écrire…) :
« Politico-sexiste pro-voile » : je n’ai jamais accolé ces mots ensemble. Pris ainsi, cela ne veut rien dire. Politico-sexisme : faire du sexisme un outil politique et identitaire, fonction dévolue au voile par ses prescripteurs depuis le début du XXe siècle.
Pro-voile (pour le voile) : personne physique ou morale qui défend le sexisme du voilement des femmes (comme par exemple Alliance Citoyenne) en prétextant la « liberté » pour occulter la négation de l’égalité des sexes, l’injonction patriarcale et sa dimension politique.
« Néo-racisme victimaire » : nouvelle forme de racisme issue du racialisme. Ce n’est plus un racisme qui part du haut et considère l’autre comme inférieur, mais un racisme qui part du bas est considère l’autre comme oppresseur. Les êtres humains sont ainsi divisés entre « racisés » (terme raciste pour pointer les « non blancs », victimes éternelles) et « blancs » (bourreaux par essence). J’ai expliqué en détail cette expression dans de multiples articles (sans doute trop compliqués à lire chez Alliance Citoyenne).
« islamisto-gauchisme » : j’utilise cette expression à dose homéopathique. La plupart du temps pour expliquer que le terme « islamo-gauchisme » me semble inapproprié. Evidemment, Alliance Citoyenne se garde bien de le préciser. Le problème n’est pas les relations entre l’islam en tant que religion et une partie de la gauche. Le problème est les liens entre l’islamisme en tant qu’idéologie politique et une frange perdue de la gauche. « Islamo-gauchisme » est donc une expression maladroite pour définir une situation qui, elle, est bien réelle. Encore une fois, Alliance citoyenne en est un bel exemple. Selon moi, si une expression similaire devait être utilisée, ce serait donc « islamismo-gauchisme ». La désignation ici n’est plus l’islam mais bien l’islamisme. Cependant, même sous cette forme, l’expression ne me convient pas vraiment. C’est pour cela que je ne l’ai utilisée que de rares fois en cinq ans. Mais l’association laisse volontairement entendre que j’en suis un habitué.
Les termes que j’utilise sont donc précis. Ils ne servent pas à effrayer mais à définir des phénomènes. Je n’ai jamais prétendu que ces termes sont scientifiques. Cet argument d’Alliance Citoyenne ne vient pas d’elle. Elle ne fait que reprendre le débat autour de l’expression « islamo-gauchisme ». Sans réflexion aucune, elle fait un copié-collé de ce que les auteurs du texte ont lu ici et là, allant jusqu’à reprendre la fausse comparaison avec « judéo-bolchevisme ». Si je considère le terme « islamo-gauchisme » comme inapproprié, le parallèle avec « judéo-bolchevisme » est encore pire. Le premier veut désigner le partenariat entre deux idéologies, l’islam(isme) et une frange de la gauche. Le second est un terme antisémite qui prétend prouver que les Juifs se cachent derrière le bolchévisme, que derrière chaque communiste se cache un Juif. De plus, comme toute expression antisémite, « Juif » n’est pas utilisé pour définir la judaïté mais vise l’individu en tant qu’être humain.
Pour reprendre une phrase d’Alliance Citoyenne : « détourne-t-elle le sens des mots à dessein ou par manque de culture ? » Les deux.
Mais l’association n’a pas froid aux yeux. Elle qui milite pour l’expansion d’une idéologie rétrograde, qui défend l’accessoire vestimentaire patriarcal le plus ancien de l’histoire de l’humanité, qui promeut le sexisme sur la base d’arguments d’un autre âge, qui ne voit aucun problème à l’enfermement des femmes dans un dogme « religieux », ni le moindre problème à un retour en arrière pour séparer à terme les hommes des femmes dans les piscines ou salles de sport, montre son ultra conservatisme. Mais par la rhétorique d’inversion, mon opposition à tout cela lui donne l’idée de me qualifier de… « conservateur ».
Mon « conservatisme », c’est-à-dire le progrès des consciences rejeté par Alliance Citoyenne, n’est pas son seul reproche. Je ferais « passer des hypothèses personnelles pour des faits indiscutables ». Je ne définirais pas « l’islamisme ». Là encore transpire la paresse (ou la malhonnêteté) intellectuelle de l’association. Mon tout premier (long) article publié en 2016 est intégralement consacré à cette définition (2). Ensuite, le plus grand nombre des musulmans se situe dans les quartiers populaires. C’est donc là que l’islamisme est implanté. Mon propos enfonce une porte ouverte, mais Alliance Citoyenne fait mine de s’en étonner. Tout professionnel du social, de l’animation dans les quartiers populaires, toute association y travaillant est ou a été en contact avec des islamistes, moi y compris. Que ce soit à travers des associations « culturelles » qui sont en réalité religieuse, à travers des prêcheurs, à travers des individus ayant adopté l’islamisme comme étant l’islam tout court. Le sexisme du voile, uniquement prescrit par les intégristes, en est le baromètre.
Alliance Citoyenne ne fait pas exception. La différence est que cette association ne reconnaît pas les islamistes. Elle ne voit que de simples musulmans pieux. D’où son étonnement à mon affirmation, son aveuglement dans ses partenariats avec des Frères musulmans et son refus d'identifier l’islamisme parmi ses adhérentes.
Elle va même jusqu’à me qualifier d’imposteur car je préfèrerais « l’auto-validation ou la technique du doigt mouillé ». Pourquoi ? Parce que, dans mon premier article sur le burqini, j’ai écrit ceci : Jusqu'au début des années 1990, nous n'avions jamais vu d'islamistes dans mon quartier de la banlieue de Grenoble. Un salafiste y emménagea au tout début de cette décennie (3).
Alliance Citoyenne laisse entendre que ce serait le seul élément sur lequel je m’appuierais. Tout d’abord, pourquoi vouloir disqualifier mon témoignage ? Ma parole, en tant que « concerné » (terme vénéré par les racialistes), vaudrait-elle moins que celles de ses adhérents ? De plus, à aucun moment je n’ai affirmé qu’un témoignage seul serait un élément scientifique fiable. C’est pour cela que, dans ce même article, j’apporte aussi mon témoignage professionnel d’animateur socio-culturel, mais également celui d’une directrice d’un centre social, d’une animatrice, de deux éducatrices spécialisées, du directeur d’une structure socio-culturelle, de plusieurs enseignantes, d’une trentaine d’adolescents âgés de 15 à 19 ans, en y ajoutant nos constats lors de nos interventions en milieu scolaire. Enfin, mes recherches aux archives départementales, mes entretiens menés avec des musulmans, des associations culturelles maghrébines laïques confrontées à l’entrisme islamiste, et aussi d’anciens élus politiques en lien avec les représentants des cultes, confirment l’implantation de l’islamisme dans tous les quartiers populaires de l’agglomération grenobloise. Cela ne veut pas dire que tous ces quartiers sont sous la coupe des intégristes, mais que leur présence et leur influence sont plus ou moins prononcées selon les secteurs.
Mais Alliance Citoyenne fait volontairement l’impasse sur tout ceci pour ne garder que mon témoignage personnel que j’utiliserais comme unique argument scientifique et justifierait l’accusation « d’imposteur ». Or, en usant d’une telle malhonnêteté, qui est l’imposteur ?
Quant « aux preuves d’un quelconque lien direct entre l’Alliance citoyenne et des mouvements islamistes », je serais dans « une stratégie d’imposition de [mes] opinions, sans jamais s’embarrasser du moindre embryon de preuves ». Oublié toutes mes notes de bas de page, mes sources, mes preuves en vidéo, mes citations directes d’Alliance citoyenne, ses liens avec des Frères musulmans que j’ai factuellement établis, la radicalité religieuse archi-documentée d’au moins une de ses militantes (4), etc. Alliance citoyenne balaie tout d’un revers de main pour affirmer que je n’exprime qu’une opinion « au doigt mouillé ». Évidemment, comme toujours, l’association est dans l’incapacité de fournir le moindre élément factuel. Alors elle va chercher l’erreur de quelqu’un d’autre, Bernard Rougier, pour tenter de m’y coller par capillarité. M’accuser de manquer de rigueur alors qu’elle utilise ce genre de méthodes… Son manque de rigueur se révèle également dans un autre passage de son texte, celui consacré à l’ « islamophobie ».
Sa volonté de valider à tout prix « islamophobie » comme terme scientifique montre là encore la faiblesse intellectuelle d’une association plus prompte à défendre l’obscurantisme que l’universalisme. « Islamophobie » est défendu par des chercheurs mais n’est pas reconnu comme un concept scientifique fiable. C’est bien pour cela qu’il est contesté par d’autres chercheurs. Inclure « islam » dans un terme pour définir les discriminations envers les musulmans est une confusion volontaire pour fusionner l’atteinte à cette religion avec l’hostilité envers ses croyants. C’est la volonté d’établir un délit de blasphème spécifique à l’islam. Le CCIF, chantre de cette confusion volontaire, l’avait prouvé : cette association déclarait n’avoir aucun problème avec la critique de l’islam… sauf quand on critique l’islam, assimilé à une hostilité envers les musulmans. Même le dictionnaire Larousse est tombé dans le piège de la fusion entre la crainte/critique d'une idéologie et l'hostilité envers des individus : Islamophobie : hostilité envers l'islam, les musulmans. Le dictionnaire glisse de la religion vers ses fidèles. Cette succincte définition erronée (un comble pour un dictionnaire) a le mérite de pointer le danger de ce terme par sa confusion : être hostile à une idéologie serait la même chose que de s'en prendre aux individus, mais uniquement valable pour l'islam. Cela crée, de fait, une notion de blasphème spécifique à cette religion, non reconnue par la loi mais par les promoteurs de ce terme. C'est exactement ce que souhaite l'islamisme politique pour tenter de faire taire toute opposition et dans l'espoir, qu'un jour, cela se traduise juridiquement dans le code pénal.
Sa volonté de valider à tout prix « islamophobie » comme terme scientifique montre là encore la faiblesse intellectuelle d’une association plus prompte à défendre l’obscurantisme que l’universalisme.
Cela peut sembler incohérent, mais pas vraiment. Les islamistes, comme les racialistes, veulent racialiser l’islam. Être musulman n’est plus l’adhésion volontaire à une religion mais l’appartenance ethnique à un peuple. L’islam serait une partie intrinsèque de l’ADN. Ainsi, la liberté de conscience devient caduque, la laïcité ne concerne plus les musulmans. Critiquer ou se moquer de l’islam est donc perçu comme une attaque contre ses membres. Tout comme critiquer ou se moquer de la couleur de peau est considéré comme du racisme. Pour que cette « race » soit visible, les islamistes ont lié leur obsession sexuelle et patriarcale à leurs ambitions politiques : le sexisme du voile a été choisi pour être l’élément identificateur du « peuple musulman ». Le port du voile n’est plus une injonction sexiste et patriarcale produite par des hommes, mais un greffon biologique sur la tête de ses porteuses, donc impossible à retirer (toutefois, il se retire comme par magie quand le risque de croiser un homme étranger à la famille est absent). Voilà pourquoi la quasi-totalité des offensives politiques de l’islamisme se font à travers ce cheval de Troie. Voilà pourquoi l'usage du mot « islamophobie » est dangereux. Voilà pourquoi Alliance Citoyenne le défend.
Être musulman n’est plus l’adhésion volontaire à une religion mais l’appartenance ethnique à un peuple.
Remettre en question le concept d’ « islamaphobie », comme tout autre concept quel qu’en soit le domaine, est un exercice intellectuel sain. Cela s’appelle « exercer son esprit critique ». Que « islamophobie » soit utilisé « dans le champ de la recherche scientifique et dans les organisations internationales » et par des « chercheurs et chercheuses reconnus par leurs pairs » ne le rend pas intouchable. Ses scientifiques et ses organisations ne sont pas infaillibles. Leurs opinions ne sont pas divines. Mais user de la Raison plutôt qu’obéir à des croyances dictées par des hommes est une pensée impossible à saisir pour Alliance citoyenne, toute corsetée dans le suivi aveugle de prescriptions « religieuses » pour les femmes.
Opter pour « islamophobie », plutôt que pour « hostilité envers les musulmans » ou bien « musulmanophobie », permet également de considérer toute critique envers l’islamisme comme une attaque contre l’islam donc contre tous les musulmans. Là encore, le sexisme du voile a une place stratégique.
Dans ses attaques contre moi, Alliance Citoyenne démontre de façon pratique ce que je viens d’énoncer. Dans un tweet du 8 juin, j’avais désigné l’association comme une des plus sexistes et rétrograde de France. Dans sa réponse le même jour, Alliance Citoyenne reprend la formule pour me qualifier de « un des blogueurs les plus islamophobes de France ». Lutter contre l'islamisme, le sexisme et l’apartheid sexuel d’Alliance citoyenne, n'est pas avoir peur de l'islam (« islamophobie »). Alliance citoyenne ne représente en rien cette religion, juste sa frange extrémiste. Lutter contre le sexisme de l’intégrisme musulman et défendre l’interprétation éclairée de l’islam serait « islamophobe » pour l’association. Comme les intégristes, elle considère cela comme une atteinte à l’islam en général et à l’ensemble des « vrais » musulmans. Dans les pays majoritairement islamiques, les musulmans en lutte contre l’intégrisme, et ceux qui déclarent simplement que le voile est une aberration sur le plan théologique, sont aussi accusés de la même chose, mais par son synonyme : blasphème.
Dans la période que nous vivons où des « fous de Dieu » poignardent/décapitent pour moins que ça, Alliance Citoyenne vient de m’accrocher une cible dans le dos.
Cette fusion volontaire entre la critique d’une idéologie et la critique de sa frange extrémiste ainsi que de l’ensemble de leurs adeptes, est poussé à son paroxysme par Alliance Citoyenne. Elle démontre, à mes dépens, la dangerosité de l’utilisation de ce terme. L’accusation d’ « islamophobie » qu’elle porte contre moi la légitime à franchir le Rubicon de l’insanité. Dans son texte du 2 juillet, je suis cette fois accusé de m' « en prendre régulièrement aux femmes musulmanes qui portent le voile ».
Je ne suis pas accusé de m’en prendre au concept sexiste et patriarcal du voilement des femmes, une juste affirmation qui ne convient pas à l’association. Je ne suis même pas accusé de m’ «en prendre aux militantes d’Alliance Citoyenne qui portent le voile», une volontaire confusion classique, conséquence de la stratégie victimaire. Non, je suis accusé de m’en prendre à toutes les femmes voilées. Cela laisse même entendre que je m’en prendrais à elles physiquement. Cette accusation, dont la stupidité n’a d’égal que son ignominie, est particulièrement grave, la plus grave de toutes les attaques lancées par cette association depuis le 8 juin 2021 : dans la période que nous vivons où des « fous de Dieu » poignardent/décapitent pour moins que ça, Alliance Citoyenne vient de m’accrocher une cible dans le dos.
Les attaques d’Alliance Citoyenne à mon encontre montrent sa fragilité argumentaire tout autant que son fanatisme idéologique. Elle n’a pas pour boussole la République, l’égalité des sexes, le vivre ensemble, la laïcité ni même la défense « des musulmanes ». Sa boussole est l’avancée d’une idéologie totalitaire (l’islamisme) dont, par obsession sexuelle et patriarcale, le corps des femmes est le support et leurs voiles son cheval de Troie politique.
L’association « NousToustes38 », qui fut naguère féministe, a fait le choix de s’allier avec Alliance Citoyenne. J’espère que les autres associations, les citoyens et les élus politiques qui soutiennent encore Alliance Citoyenne mesureront enfin la menace qu'elle représente pour les musulmans, pour la République et pour la société en général.
(1) L'imposture Naëm Bestandji, blogueur du Printemps Républicain. Saison 1
(2) "Islamisme radical", un terme erroné aux lourdes conséquences
(3) Burqini à la piscine municipale de Grenoble : la mairie sous pression d'intégristes musulmanes
(4) L'islamiste Taous Hammouti porte plainte contre moi pour injure publique