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Naëm Bestandji

Féminisme / Universalisme / Laïcité

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CCIF, l'association islamiste qui vise l'Europe pour faire plier la France

Par Naëm Bestandji . Publié le 14 Mars 2020 à 13h11

Sami Debah, fondateur du CCIF. En arrière-plan, l'ancien logo du CCIF pour laisser lire "cif". Saïf en arabe signifie sabre. Le "f" du logo en a la forme. Un symbole commun à tous les mouvements islamistes. A côté, le mensonge toujours martelé par le CCIF sur le délit que serait l'islamophobie. Une phrase calquée sur l'antiracisme pour laisser croire que le CCIF lutterait aussi contre le racisme. Depuis, pour supprimer la dichotomie entre son logo et son objet officiel, le CCIF a modifié son logo afin de le rendre plus neutre.
Source image : saphirnews.com

Sur son site internet, le CCIF se présente comme "une association de défense des droits humains, apolitique et areligieuse". Il déclare "[condamner] et [combattre] toutes les formes de racismes". Dans cette même présentation, il déroule tout un discours fraternel rempli de tolérance et de partage.

Telle est la vitrine. Elle permet de rassurer et séduire afin de rallier des individus, associations, structures nationales et internationales non musulmans pour le soutenir (y compris financièrement). Cela fonctionne. Une partie des adhérents est non musulmane. Une frange de la gauche (de quelques parties politiques à des médias comme Mediapart ou Libération en passant par des associations non religieuses) soutient le CCIF. Au niveau international, il déclare être "partenaire de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et membre consultatif de l’ONU (Organisation des Nations Unies)". Peu regardants en raison de leur vision orientaliste de l'islam à laquelle l'islamisme répond, ses partenaires seraient bien inspirés d'aller jeter un œil sur la réalité de cette association, de dépasser la vitrine pour pénétrer dans l'arrière-cour.

Le CCIF n'est pas une association de défense des droits humains

Le CCIF n'a absolument rien d'une association antiraciste et est intégralement politique et religieuse. Il est idéologiquement la branche juridique des Frères Musulmans en France (1). Si, pour les besoins de sa vitrine elle montre un visage rassurant et s'attribue une fausse étiquette de défense des droits humains, elle n'hésite pas, dans l'arrière-cour, à s'afficher et à revendiquer le soutien de prédicateurs salafistes et Frères Musulmans antisémites, homophobes et ultra sexistes (2). Cette dichotomie est une méthode politique fondamentale des Frères musulmans lorsque leurs coreligionnaires sont minoritaires dans des pays démocratiques. Appartenant à la frange extrémiste de l'islam, le CCIF ne soutient donc ou n'est soutenu par aucun musulman progressiste. Il pointe d'ailleurs ces derniers du doigt, les disqualifie, par les anathèmes de "néo-harki" (traitre) et "islam du réverbère" pour rabaisser l'islam des Lumières. Comme tous les islamistes, le CCIF préfère l'obscurantisme.

Conférence du CCIF, intervention de son porte-parole Marwan Muhammad, mosquée de Vigneux, 30 avril 2011.

Le CCIF n'a absolument rien d'une association antiraciste et est intégralement politique et religieuse.

Cette association milite pour un islam identitaire et suprématiste tel que prôné par les Frères musulmans. Pour cela, elle racialise les musulmans, ce qui a un double avantage. Le premier est d'essentialiser et de tenter de rassembler tous les musulmans, les communautariser, au sein d'un peuple fictif, l'Oumma. Toute opposition ou tout désir individuel de s'émanciper de la "communauté" est accusé de traitrise par les islamistes. Le second avantage est de développer ce qui est le cœur de leur stratégie : la victimisation. Ainsi, ils en font un peuple qui, selon le CCIF, aurait été choisi par Dieu pour être "la meilleure des communautés", "les premiers de la classe" sur l'échelle humaine, pour diriger le monde (3). Tout en présentant ce "peuple" comme persécuté par la jalousie et la peur des non musulmans. Nous sommes là face au même raisonnement et justification que le nazisme. Mais pour que cette racialisation fonctionne, il faut que l'islamité, comme l'aryanité, soit visible comme peut l'être la couleur de peau. C'est là qu'intervient le corps des femmes. Les islamistes sont des obsédés sexuels. D'où l'importance démesurée qu'ils accordent au voilement de l'objet de tentation que sont les corps féminins, au point d'avoir fait du voile l'accessoire principal de leur propagande politique de victimisation pour l'extension de leur idéologie. Le CCIF ne fait pas exception. Le sexisme du voile est central dans ses actions.

Le fanatisme religieux de cette association "areligieuse" s'exprime par le créneau qu'elle a choisi, terrain laissé en friche par la confrérie et non encore infiltré : le juridique et l'antiracisme. Un concept lui servira d'arme sémantique : l'islamophobie.

"Islamophobie", l'arme sémantique du CCIF

Ce terme se retrouve jusque dans sa dénomination. Comme le mot l'indique, l'islamophobie est la peur irrationnelle de l'islam. A ce jour, ce n'est pas un délit puisque la peur (qu'elle soit irrationnelle ou réfléchie), la critique ou la moquerie de l'islam relèvent de la liberté d'expression au même titre que pour les autres religions et plus largement pour toutes les idéologies. En France, nous avons le droit d'être islamophobe (avoir peur de l'islam, ne pas aimer cette religion et le dire, la critiquer et s'en moquer) tout comme nous avons le droit d'être islamophile (aimer l'islam et l'exprimer).

Or, voici comment le CCIF définit l'islamophobie : "ensemble des actes de discrimination ou de violence contre des individus ou des institutions en raison de leur appartenance réelle ou supposée à l’Islam".

Cette définition confuse qui mélange islam et musulmans est volontaire. Le CCIF entretient le flou entre critique de l'islam et actes/propos anti musulmans. L’intérêt est de délictualiser les critiques suscitées par la peur de l'islam (véritable sens du terme "islamophobie") et de l'islamisme, mais aussi toute autre critique du dogme, par le rétablissement du délit de blasphème. Or, la France n'est pas une théocratie et notre laïcité est un obstacle insurmontable pour les islamistes. Pour réussir à créer un délit de blasphème (réservé uniquement à l'islam), ils ont eu une idée magistrale : confondre les actes/propos anti musulmans condamnables par la loi avec les atteintes à l'islam, se servir des premiers pour délictualiser le second. De plus, les islamistes se présentent comme de simples musulmans. Représentants auto-proclamés de leurs coreligionnaires, leur interprétation de l'islam est déclarée être l'islam tout court. Toute critique de leur idéologie, toute opposition, sont considérées être une attaque contre l'islam donc une attaque contre tous les musulmans. D'où l'importance de la racialisation de cette religion et de ses fidèles. Critiquer l'islam serait comme critiquer la couleur de peau, donc du racisme. Le sexisme faussement "religieux" du voile en est le meilleur exemple. Le CCIF n'a de cesse de répéter cette idée depuis des années pour marteler un mensonge : "l'islamophobie n'est pas une opinion. C'est un délit". Là encore, il souhaite surfer sur l'antiracisme en récupérant un slogan connu de tous pour le retourner : "le racisme n'est pas une opinion. C'est un délit". Déclarer que "l'islamophobie est un délit" est juridiquement faux. Mais c'est un slogan publicitaire efficace pour instiller l'idée que le CCIF serait une association antiraciste.

Pour réussir à créer un délit de blasphème (réservé uniquement à l'islam), ils ont eu une idée magistrale : confondre les actes/propos anti musulmans condamnables par la loi avec les atteintes à l'islam, se servir des premiers pour délictualiser le second.

Dit autrement, le CCIF déclare n'avoir aucun problème avec la critique de l'islam(isme), sauf quand on le critique. Voilà pourquoi ces islamistes restent vagues dans l'énoncé des principes, pour rassurer la société. Mais dès qu'une situation concrète se présente, l'intégrisme de ces islamistes se révèle, le sens réel du terme "islamophobie" aussi.

Si le CCIF n'a jamais attaqué Charlie Hebdo ou quiconque devant un tribunal pour cette raison, ce n'est pas par bonté d'âme ou par respect de la liberté d'expression. C'est parce qu'il sait qu'il sera toujours débouté. L'UOIF en a fait l'amère expérience. Sa lutte pour condamner la critique de l'islam se fait alors sur le terrain idéologique et politique pour amener un jour le législateur à intégrer le terme "islamophobie" dans un texte de loi. Ce jour-là, le CCIF enchainera les procès.

Cette fusion volontaire entre la critique de l'islam et les propos anti musulmans inlassablement martelés fonctionne. Elle a en partie atteint son but. Si, contrairement au mensonge proféré par le CCIF, l'islamophobie n'est pas (encore) un délit, ce terme a été adopté par une partie de la société. Et si l'État n'a pas (encore) fait de l'islamophobie un délit, les islamistes djihadistes en ont fait un crime. La sanction : la peine de mort.

Le CCIF fait tout ce qu'il peut pour cliver le pays... au nom du "vivre ensemble"

Cette racialisation de l'islam et des musulmans tant désirée par le CCIF l'amène à vouloir cliver le pays. Pour cela, il tente de créer une fracture identitaire entre les français musulmans et le reste de la société, et en suscitant la peur de l'islam (islamophobie) chez les autres citoyens. C'est le principe du pompier-pyromane. L'association divise alors les individus entre "eux" (les "français") et "nous" (les musulmans). Comme tous les islamistes, elle justifie ce clivage auprès de son public en diabolisant le "mode de vie tel qu'il est pratiqué ici" (en France) et en valorisant l'islam transformé en identité pour se protéger du mode de vie français qui serait dépravé. Là encore, les corps des femmes sont son support. Pour illustrer son propos, il reprend un exemple grotesque qui circule depuis des années dans les milieux islamistes : la femme française qui se mettrait nue pour vendre du yaourt (4). Bref, cette association "apolitique, areligieuse, antiraciste" et faussement rassembleuse est le fleuron de la nouvelle extrême droite française, le pendant islamiste de "Génération identitaire".

Le CCIF est le pendant islamiste de "Génération identitaire".

Les fausses "statistiques"

Le CCIF est le collectif islamiste qui pousse la stratégie victimaire à son paroxysme. Il a été créé pour cela. Ainsi, il peut désigner tout et n'importe quoi comme étant "islamophobe". En avril 2011 par exemple, Marwan Muhammad, alors porte-parole du CCIF, exprima son indignation face au "viol des femmes [musulmanes] le jour de l’Aïd". Ces violeurs "islamophobes" pourraient attendre le lendemain, par respect pour l'islam… Dans son propos, si le viol a lieu le jour de l’Aïd, ce n’est plus un crime commis sur une femme mais un acte "islamophobe" contre une musulmane.

En juin 2011, lors d'un meeting pour les primaires socialistes de Ségolène Royal à Montpellier, des militants politiques, dont des femmes voilées, avaient perturbé son discours par des cris. Ils lui reprochaient, entre autres, sa position contre l'excision, contre le sexisme du voile et d'apporter son "soutien à Israël au détriment de la Palestine", selon eux. Elle déclara peu après devant les journalistes que les "intégristes n'ont pas leur place dans la République française s'ils se comportent comme cela". Sa déclaration n'exprime en rien une peur de l'islam (islamophobie) et est encore moins anti musulmane. Elle pointait du doigt la perturbation politique de ces militant(e)s dont certaines revendications relèvent de celles habituelles des islamistes et dont les perturbatrices portaient sur leur tête le symbole féminin des Frères musulmans : le hijab. Mais dans son rapport 2012, le CCIF inclut cet événement dans ses statistiques comme propos "islamophobes"…

Plus proche de nous, en décembre 2016, un drame eut lieu, comme il en arrive malheureusement tous les jours : un chauffard renversa deux femmes et une fillette à Armentières. Le CCIF s’était alors saisi de l’affaire. Pourquoi une telle frénésie pour un délit routier ? Parce que les deux femmes étaient voilées. Ceci ne pouvait donc être, selon l'association, qu'un acte "islamophobe"… Absolument rien ne permettait une telle affirmation. Le CCIF ne prit aucun recul, aucune précaution avant d’avancer ce genre de théorie. Pourtant, comme toujours dans ses dérives populistes, il s’était enflammé et n’hésita pas à faire une description détaillée de la scène de la façon la plus larmoyante possible, et assura qu’il accompagnera les victimes jusqu’au bout. Là encore, un délit se transforme en acte "islamophobe" parce que des musulmans sont concernés. Évidemment, les premiers éléments de l’enquête avaient bien montré que c’était uniquement un délit routier avec délit de fuite. La justice confirma cette évidence en janvier 2018 et rejeta tout soupçon d'acte anti musulman (seuls les actes et propos anti musulmans sont condamnables par la loi. L'islamophobie n'est pas un délit, contrairement à ce qu'affirme la propagande du CCIF).

Le responsable de l'antenne du CCIF dans le Nord-Pas-De-Calais qui qualifia ce délit routier d'acte "islamophobe" est Jawad Bachare. Il a été promu directeur du CCIF, succédant ainsi à Marwan Muhammad.

Force est de reconnaître au CCIF une grande capacité d'imagination pour transformer des délits ou crimes, qui n'ont rien à voir avec l'islam, en actes "islamophobes". Du viol le jour de l'Aïd au délit routier en passant par Ségolène Royal, mais aussi les mesures judiciaires contre une école islamiste clandestine ou contre une association à la gloire de DAESH, le CCIF inclut tout cela dans ses "statistiques", comme on peut le voir dans ses "rapports annuels sur l’islamophobie en France". Les actes réellement anti-musulmans qui y sont aussi répertoriés (qui existent et qu'il faut punir) côtoient ainsi des situations purement fantaisistes, infondées ou pro-islamistes.

Par l'analyse de ces quelques cas qui ne sont qu'un échantillon, nous pouvons constater le manque de rigueur et le parti pris idéologique pour déclarer tout et n'importe quoi en acte ou propos "islamophobe". Ceci jette un énorme doute sur une bonne part des autres cas répertoriés où rien ne permet d'en vérifier la fiabilité. Seule la parole du CCIF fait office de "preuve". Parole dont on peut constater le manque de crédibilité.

Dans ces conditions, face au peu de sérieux de ces fausses statistiques, les rapports du CCIF depuis 2013 ne fournissent plus la liste détaillée des "actes islamophobes". Pourtant, cela n'empêche aucunement une partie de la presse de reprendre ces "statistiques". Non pas pour les dénoncer et alerter sur leurs objectifs anxiogènes auprès des musulmans, mais pour les valider et les crédibiliser. Libération et France Télévision par exemple jouent ce rôle "d'idiots utiles", participant ainsi à l'accentuation du clivage sociétal et à l'avancée de l'islamisme politique.

La laïcité et l'universalisme français sont des obstacles à l'islamisme, une frange de la gauche et l'Europe leur ouvre la porte

La réalité du CCIF n'intéresse pas non plus nombre d'associations de gauche ni certaines organisations internationales. La vitrine qu'elle affiche est trop séduisante pour certains. Le CCIF correspond à leur image orientaliste et stéréotypée de l'islam et des musulmans qui les voient comme des Êtres différents, reconnaissables physiquement (surtout par le sexisme du voile) et d'éternelles victimes. Ce regard est hérité de l'époque coloniale. Loin d'avoir abandonné cette vision paternaliste et exotique des musulmans, ils l'entérinent pour cultiver un sentiment de culpabilité labouré par les islamistes. Les semailles ont pris du temps. La patience est une vertu que l'islamisme politique cultive. Les champs de naïveté d'une partie de la gauche sont fertiles. La récolte est, depuis plusieurs années, abondante.

Toutefois, malgré le soutien de cette frange perdue de la gauche, l'islamisme politique a du mal à s'étendre en France comme il le souhaiterait. Notre laïcité et notre universalisme sont des obstacles quasi infranchissables. L'ambition est donc de passer par-dessus la France pour la contraindre, la changer par le haut. Elle souhaite passer par des structures internationales, plus accommodantes envers l'islamisme par leur approche anglo-saxonne et communautaire de la laïcité. C'est là qu'entrent en jeu l'OSCE, l'ONU et, tout récemment, la Commission européenne.

Le CCIF a réussi à s'associer avec Amnesty International (complaisante envers l'islamisme), l'université de Toulouse 1 Capitole et quelques autres pour "développer un outil informatique qui permet le suivi et l'analyse automatique de données sur l’islamophobie en ligne" (5). Pour être concrétisé, ce projet a bénéficié d'un "financement de la Commission Européenne". Là encore, le sexisme du voile sert de cheval de Troie politique par l'angle victimaire.

CCIF, projet Hatemeter

A juste titre, l'Union Européenne désire lutter contre la montée des populismes en Europe, notamment le populisme d'extrême droite. Mais en parallèle, la Commission Européenne soutient et subventionne le populisme de l'extrême droite musulmane. Les motivations sont toujours les mêmes : une vision orientaliste et stéréotypée de l'islam qui fait des islamistes, par leurs visibilités soit-disant "religieuse", de simples musulmans opprimés.

Cette vision orientaliste fait des musulmanes des femmes forcément voilées. Le voile est considéré comme un accessoire vestimentaire religieux. Sa raison d'être sexiste et politique, sa prescription faite uniquement par les intégristes, passent à la trappe pour appliquer une complaisance accordée à aucune autre forme de sexisme ni aucun autre intégrisme religieux. Ainsi, les institutions européennes prétendent également lutter contre le sexisme, l'inégalité entre les sexes. Mais la Commission Européenne finance une association qui fait du sexisme islamiste son fonds de commerce pour sa stratégie de conquête idéologique et politique.

Par sa vision du monde, des mœurs, des femmes, son adhésion à l'idéologie des Frères musulmans, le CCIF est une des associations d'extrême droite les plus développées et structurées en France. Il faut lui reconnaitre cela. Cette association islamiste a su tisser des liens avec des institutions européennes. Là, elle a moins de mérite. Les Frères musulmans ont un nombre de structures européennes et un maillage continental assez impressionnants. Cela leur permet d'exercer un lobbying permanent auprès des institutions européennes.

Ainsi, la Commission européenne s'assoie sur les valeurs fondatrices de l'Union. Elle les trahit en finançant une association dont l'existence même est une contradiction flagrante avec les valeurs européennes. Mais le CCIF sait savamment se servir de ces valeurs pour les instrumentaliser et les retourner contre l'Europe. C'est exactement ce qu'elle tente de faire en France. La différence est la facilité d'expansion à l'échelle européenne dont le modèle anglo-saxon, incubateur du développement de l'islamisme par son modèle communautariste, a plus de poids que la vision universaliste. Face aux difficultés du CCIF à faire plier la France de l'intérieur, il passe par l'Europe pour tenter de faire plier la France par le haut.

(1) Le CCIF, fleuron de la nouvelle extrême droite française (2ème partie)
(2) Le CCIF et l'homophobie : un faux silence, une vraie caution (2ème partie)
(3) Le CCIF et sa référence à l'Allemagne des années 30, l'arroseur arrosé
(4) La nudité pour un yaourt ou le voile pour la "pudeur" : la femme selon le CCIF
(5) Projet HATEMETER : lutter contre l’islamophobie et les discours de haine en ligne

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