Les islamistes sont des obsédés sexuels dont la gestion de leur libido passe par le prisme du patriarcat. C'est pour cela qu'ils prescrivent le port du voile pour les femmes : cacher l'objet de tentation pour apaiser leur libido. Ils nomment cela "la pudeur".
Leur obsession sexuelle est si énorme qu'ils ont fait du sexisme du voile leur outil patriarcal, identitaire et politique central. Le choix est bon car cet accessoire vestimentaire d'un autre âge est un formidable cheval de Troie qui fonctionne bien. Il suffit d'observer l'évolution du Maghreb ou de la Turquie. Il suffit aussi d'observer en Europe les féministes intersectionnelles, des parties/associations/militants de gauches et les institutions européennes. Idem en Amérique du Nord dont le Québec fait figure de brebis galeuse en raison de sa résistance à l'islamisme politique. Le sexisme du voile est, là-bas aussi, au coeur des offensives.
Le CCIE (le CCIF reconstitué en Belgique), idéologiquement la branche juridique des Frères musulmans, est en pointe. Pour l'anniversaire de la loi de mars 2004, il se fend d'une série de tweets avec sa rhétorique classique (capture ci-dessous de l'un d'entre eux). Il reprend pour cela la rhétorique qui avait fait le succès du CCIF. Dans la continuité de son populisme conservateur typique qui joue sur l'émotion, il n’hésite pas à mentir. Tout d’abord, comme tous les islamistes, il laisse croire que "la femme musulmane" est naturellement voilée. La volonté est d'assigner et d'identifier "la femme musulmane" au voile. Et pointer également, de facto, les musulmanes non voilées qui ne seraient pas assez, ou pas du tout, musulmanes. C'est une des raisons de l'expansion du "libre choix" du sexisme du voile.
Le CCIE laisse croire également que seule "la femme musulmane" serait visée. Cela signifierait donc que tous les signes "religieux" de toutes les autres religions seraient acceptés à l’école publique sauf ceux de l’islam. Or la loi de mars 2004 que dénonce le CCIE s’applique à tous les "signes ostensibles d’appartenance religieuse" sans distinction. Certes, elle avait été votée suite aux offensives islamistes grandissantes au sein de l’école publique à travers le sexisme du voile. Des élèves chrétiens auraient fait preuve d'intransigeance dans le port d'une énorme croix sur leur tête ou leur poitrine ? Des athées auraient porté des casquettes avec écrit "Dieu n'existe pas !" ? Puisque le voile est uniquement sexiste, des élèves auraient porté des tee-shirts avec écrit "la femme doit obéissance à son mari" ? Non. Parce qu'il n'y a que les islamistes qui estiment que leur affichage doit être supérieur à toute autre considération. Ils demandent donc à avoir un statut dérogatoire, un privilège. En cas de refus, cela sera considéré comme une discrimination… Nous sommes toujours dans la rhétorique d'inversion.
De plus, pour euphémiser le voile, les islamistes tels que le CCIE ne cessent de nommer le voile "foulard" (comme celui de Grace Kelly, selon certains islamistes). L’idée est de faire appel à l’inconscient collectif des Français pour faire du voile l’équivalent du fameux "foulard de nos grands-mères". Le voile ne serait qu’un simple textile, un simple accessoire vestimentaire qui n'aurait rien de sexiste ni de politique (ni de religieux ?). Dont acte : alors pourquoi autant de crispation par les hommes qui le prescrivent, celles qui le portent et ceux qui les défendent ? Un simple accessoire vestimentaire ne se porte pas en permanence. Il se porte selon l'envie et l'activité du moment. Un simple textile se retire aussi facilement qu'une écharpe. Donc retirer son voile pour quelques heures, le temps de s’instruire ou d’accompagner une sortie scolaire, ne devrait poser aucun problème… sauf pour le fanatisme et les obsédé(e)s de l'occultation du corps des femmes par obsession sexuelle.
Enfin, toujours dans la continuité du CCIF et par respect de l’idéologie islamiste à laquelle il adhère, le CCIE parle de "maman" qui accompagne son enfant. Aller chercher son enfant, rencontrer le professeur ou participer à une réunion de parents d'élèves n'est pas la même chose que d'accompagner une sortie scolaire. Toutes les mamans, quel que soit leur affichage religieux, politique ou patriarcal, sont accueillies à l’école. L’usage de "maman" est une référence conservatrice qui vise à jouer sur l’émotion maternelle. Or, le CCIE entretient volontairement la confusion avec les sorties scolaires. Là, il ne s’agit plus d’une "maman qui accompagne son enfant" mais d’une accompagnatrice de sorties scolaires qui supplée l’enseignant pour encadrer TOUS les élèves.
Il ne faut donc pas s'interroger sur la loi de 2004 ou sur l’interdiction ou non d’afficher des signes "religieux", sexistes et patriarcaux par les accompagnatrices. Il faut s’interroger sur l'intransigeance fanatique et sexuelle du refus de retirer un simple "foulard" pour seulement quelques heures.
Les sorties scolaires seraient donc le cadre adéquat pour diffuser auprès des élèves une telle image sexualisée et infériorisante de la femme ? L'école n'est-elle pas censée leur apprendre l'émancipation loin de toute assignation religieuse et sexiste ? Ce serait aussi un bel exemple d'ouverture donné par ces "mamans" aux élèves que de retirer ce voile le temps d'une sortie. Puisque le voile serait un "libre choix", alors elles peuvent aussi faire le choix de le retirer quelques instants pour leurs enfants. Il faut donc le rappeler : l’école n’exclue pas les "musulmanes". Elle n’interdit pas non plus la "maman" d'accompagner des sorties. Ce sont les signes "religieux" qui le sont, pas celles qui les portent. Il ne faut donc pas s'interroger sur la loi de 2004 ou sur l’interdiction ou non d’afficher des signes "religieux", sexistes et patriarcaux par les accompagnatrices. Il faut s’interroger sur l'intransigeance fanatique et sexuelle du refus de retirer un simple "foulard" pour seulement quelques heures. Pour elles, leurs propres enfants passent après un "simple textile"… C'est cela qui devrait choquer chacun d'entre nous. Mais, si ce sujet fait débat, la loi n’interdit pas les bigotes voilées d’accompagner les sorties scolaires. Le CCIE ment frontalement.
Pour tous les islamistes, l'école est un territoire fondamental à conquérir. L'abolition de la loi de 2004 est un des objectifs. La stratégie reste la même : la victimisation où le CCIF/CCIE a toujours excellé. Féminisme et laïcité ne doivent jamais céder.