Depuis toujours, l’islamisme contemporain a fait du sexisme du voile un outil politique, devenu central depuis quelques décennies. La « da’wa (prosélytisme) par la visibilité », pour imposer la norme extrémiste du voile à tous les musulmans et banaliser cet extrémisme dans la société, est un moyen fondamental pour faire progresser l'idéologie des intégristes. Le voile sert de Cheval de Troie politique, peu importe les intentions de celles qui le portent. La victimisation en est le principe, la rhétorique d’inversion en est la méthode : s’opposer à la discrimination sexiste du voile serait une discrimination, toute critique du concept sexiste du voilement serait s’en prendre aux femmes qui le portent, refuser les demandes de privilèges « religieux » serait de l’injustice, le sexisme du voile serait féministe, etc.
Alliance citoyenne est une des associations les plus sexistes et rétrogrades de France. Partenaire de l’islamisme politique, hébergée par le Parti Communiste (qui perçoit en plus un loyer), elle est aujourd’hui l’association (officiellement) non religieuse la plus motivée pour mener les offensives pro-voile. Fidèle à l’idéologie qu’elle défend, son objectif est d’imposer le sexisme du voile dans tous les domaines. Chaque secteur gagné doit permettre d’en gagner d’autres par effet domino. Les piscines municipales de Grenoble ont été les premières avec le burqini, sans succès à ce jour. Puis, les salles de sport ont été visées, enchaînant avec les terrains de football. L’acceptation du sexisme du voile dans ces milieux rendra plus facile son imposition dans les entreprises puis dans la fonction publique. Le Graal est de faire évoluer la laïcité pour la réduire uniquement à la liberté religieuse (et ainsi diffuser le sexisme et le patriarcat « choisis » si l’emballage est religieux). Notamment formée par le CCIF, Alliance citoyenne met aussi à profit la méthode Alinsky (le « community organizing » importé des États-Unis) à l’origine de la création de l’association. Comme le veut la stratégie victimaire de l’islamisme politique, l’association désire infiltrer des milieux clés, essentiellement deux : l’antiracisme et le féminisme. Elle ne s’est jamais intéressée au féminisme, sauf depuis son investissement pro voile. Ainsi, l’intégralité de ses participations à des manifestations et conférences féministes ont pour objet de faire la promotion du sexisme du voile à travers un emballage féministe (l’emballage change selon les moments et les interlocuteurs).
L'objectif d'Alliance citoyenne est d’imposer le sexisme du voile dans tous les domaines.
Mais pour être encore plus efficace, il est nécessaire d’investir les réseaux sociaux et d’encore mieux présenter leur sexisme victimaire en féminisme. C’est là que l’agence Raiz intervient.
RAIZ est une agence d’activation et d’influence digitale. Nous concevons et déployons des campagnes et stratégies de communication sur les réseaux sociaux. (…) Depuis 2014, nous accompagnons ONG, fédérations et collectivités dans une approche complémentaire de leur communication traditionnelle, basée sur notre expérience de l’engagement citoyen et notre connaissance des réseaux sociaux et de leurs algorithmes.
En résumé, Raiz forme ses clients à faire le buzz sur les réseaux sociaux, donnant ainsi de la visibilité sur l’ensemble du Net pour être plus influent dans le monde réel.
Raiz jouit d’une bonne réputation. Ses clients sont aussi divers que la mairie de Paris, SOS Racisme, Fondation des hôpitaux ou Artisans du monde. Alliance citoyenne sollicite donc ses services pour la campagne des « hijabeuses ». Ces dernières constituent un groupe de militantes islamistes créé par Alliance citoyenne pour imposer le sexisme du voile dans le football. L’association milite ainsi, volontairement ou non, pour la présence de l’idéologie des Frères musulmans sur les terrains. Comme toujours, le corps des femmes sert de porte-drapeau. Dans cette période d’élaboration d’une loi qui vise à interdire les signes religieux sur les terrains de sport, justement en raison des offensives islamistes d’Alliance citoyenne, il est temps de faire appel à Raiz pour mieux faire pression sur la Fédération Française de Football et les institutions telles que le Sénat.
Page Facebook de Baki Youssoufou, co-fondateur de l'agence Raiz, 12 janvier 2022.
Le 26 janvier 2022, soit quatorze jours après la formation au sein de Raiz, les « hijabeuses » ont organisé un petit match de foot devant le Sénat. La date n’est pas choisie au hasard. Le 31 janvier 2022, une commission mixte paritaire composée de sénateurs et de députés débattra à nouveau de l’amendement votée le 19 janvier qui vise à interdire les signes religieux lors des compétitions sportives. Ce match a pour objet de relancer la campagne de pression pour que l’amendement soit annulé. Les médias ont bien sûr été invité et les images du match relayées sur les réseaux sociaux.
Comme leur dénomination l’indique, les « hijabeuses » sont des militantes religieuses avant d’être des joueuses. Leur consentement à se soumettre au patriarcat islamiste compte plus que le ballon rond. Ces militantes ne sont pas interdites de terrain. Seul leur voile l’est. En juillet 2021, dans un reportage censé défendre les « hijabeuses », Founé Diawara (« hijabeuse » et co-présidente du groupe) avait déclaré à propos de son voile qu’elle « n’avait pas la possibilité de l’enlever » car cela lui est « inconcevable ». En janvier 2022, elle déclare pour un publireportage fort complaisant du Parisien qui couvre le match devant le Sénat : « Nous voulons être libres. Alors laissez-nous jouer ».
Il est bon de préciser qu’aucun homme, y compris les prescripteurs du voile, n’aspire à cette « liberté ». Les éléments de langage ont changé. Par leur stratégie de communication inspirée de l’islamisme politique, cette contrainte psychologique patriarcale est présentée comme une forme de liberté. La rhétorique d’inversion est appelée à la rescousse pour coller à leur marketing. Par leur intransigeance suite à leur endoctrinement, c’est leur idéologie qui les emprisonne, les empêche d’être libre et de jouer, pas la FFF ni le Sénat. Le marketing politique est là pour inverser la perception, travestir le réel afin de présenter leur contrainte comme une liberté et des règles applicables à tous comme une discrimination. Autoriser le sexisme du voile sur les terrains de sport permettra d’ancrer encore plus profond la norme « musulmane » des islamistes qu’ils rêvent d’imposer à tous les musulmans. Le but de la banalisation du sexisme du voile franchira un nouveau cap. La pression sur les musulmanes qui résistent encore s’accentuera. Quand d’autres seront tentées de se voiler par l’exemple « positif » des « hijabeuses ». La stratégie politique de l’islamisme (la da’wa par la visibilité) est efficace.
Autoriser le sexisme du voile sur les terrains de sport permettra d’ancrer encore plus profond la norme « musulmane » des islamistes qu’ils rêvent d’imposer à tous les musulmans.
La hijabeuse Founé Diawara en promotion par la rhétorique d'inversion (1ère image). La 2ème image corrige son propos pour remettre les choses à l'endroit.
Dans la foulée de leur match devant le Sénat, un compte Twitter « les hijabeuses » est créé le 29 janvier, une page Wikipédia complaisante le 30 janvier, et une campagne tous azimuts bat son plein sur les réseaux sociaux. Suite au lobbying mené depuis des mois, des journalistes et des personnes influentes dans le sport sont séduits, sans se poser la moindre question. C’est le cas par exemple d’Emmanuelle Bonnet Oulaldj (administratrice du Comité national olympique et sportif français et de l'Agence Nationale du Sport, et co-présidente de la Fédération Sportive et Gymnique du Travail). Les conseils de Raiz sont appliqués à la lettre.
Le rappeur islamiste Médine soutient aussi les hijabeuses.
Si jusque-là Raiz avait pour clients des fédérations et collectivités non sulfureuses, il semble que l’agence ait fait le choix d’aussi participer à l’expansion d’une idéologie sexiste, patriarcale et totalitaire. Les offensives de l’islamisme politique à travers le sexisme du voile, dont la jeunesse est une cible fondamentale, n’ont pas fini de s’affiner et se multiplier.