Ces dernières années, les atteintes à la laïcité au sein des établissements scolaires publics sont en forte hausse. Cela ne cesse de s’accélérer. L’écrasante majorité est commise par des élèves qui se déclarent musulmans. Une grande part de ces infractions concerne des vêtements qui manifestent ostensiblement une appartenance religieuse. Ces atteintes comptent parmi les offensives de l’islamisme politique contre la République laïque. Elles peuvent être directement fomentées par des prédicateurs dont les élèves sont le bras armé. Elles sont, le plus souvent, à l’initiative d’élèves biberonnés à une idéologie totalitaire qui leur est présentée comme une religion : l’islamisme. Ces jeunes baignent dans une atmosphère islamiste qui, pour assurer son expansion, s’articule sur quatre axes : un ultra-identitarisme dont l’ostentation est une forme, le sentiment de supériorité des musulmans sur le reste du monde, le sentiment de persécution et d’injustice pour se présenter en victime (toute opposition à l’expansion de l’islamisme est considérée comme une atteinte à l’islam et une hostilité envers tous les musulmans), et le corps des femmes qui sert de porte-drapeau à leur outil misogyne qu’est le voilement (l’aspect dégradant du voilement se transforme ainsi en fierté identitaire). Baigner dans une telle atmosphère pousse nombre d’élèves, mais aussi d’adultes en entreprise, dans le sport et ailleurs, à mettre en pratique ce que les prédicateurs martèlent. Les enseignants et chefs d’établissements sont démunis face à ces coups de boutoir contre, notamment, la loi de mars 2004.
Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, entend y mettre un terme. Le dimanche 27 août 2023, il annonce au journal de 20h de TF1 qu’abayas et qamis seront interdits dès la rentrée, pour le respect des principes de laïcité dans les établissements scolaires. Médias, politiques, islamistes et simples citoyens s’emballent. Le débat fait rage. Cette attaque contre le quatrième axe (le corps des femmes comme porte-drapeau de leur outil politique et prosélyte qu’est le voilement), pousse les islamistes à se mobiliser, soutenus par une partie de la gauche grâce au troisième axe (la stratégie victimaire). Une « note de service » parue au Bulletin officiel de l’éducation nationale, le 31 août 2023, précise ce qui sera interdit et apporte enfin des consignes claires aux chefs d’établissement.
Pour l’islamisme, le corps des femmes est un enjeu fondamental pour plusieurs raisons. D’abord, ils sont bien plus obsédés par le sexe que par la religion. Ces obsédés sexuels s’excitent à la moindre mèche de cheveux visible, au moindre centimètre carré de peau à l’air libre. La crainte de la tentation les hante. La religion n’est qu’un prétexte pour baser l’organisation de la société sur le patriarcat : c’est à la femme, objet sexuel tentateur, d’assumer la gestion de la libido masculine en s’occultant « librement » de la vue des hommes. Cette obsession est si énorme que les islamistes en ont fait leur marqueur identitaire, face à la « dépravation » des femmes occidentales qui montrent leurs cheveux, leurs oreilles et autres parties de leur corps, sans « pudeur » (une pudeur toute patriarcale créée et prescrite par des hommes pour dicter aux femmes comment « bien s’habiller »). Le corps de « leurs » femmes est ainsi devenu, depuis le milieu du XXème siècle, le porte-étendard de leur idéologie pour afficher leur outil politique et prosélyte : le voilement (voile, djelbab, niqab, etc., et aujourd’hui l’abaya). Le qamis est anecdotique. Aussi utilisé comme outil politique en le présentant comme « religieux » et « culturel » pour l’imposer à l’école, il ne sert que de soutien à l’abaya. C’est pour cela que, pour s’opposer à l’interdiction, l’intégralité des actions islamistes sur les réseaux sociaux et le terrain ne concerne que l’abaya.
Les islamistes sont bien plus obsédés par le sexe que par la religion. Ces obsédés sexuels s’excitent à la moindre mèche de cheveux visible, au moindre centimètre carré de peau à l’air libre. La crainte de la tentation les hante.
Parmi ces acteurs islamistes, un collectif a vu le jour : « Touche pas à ma abaya », « composé d’étudiantes, de lycéennes et de mamans ». Sur le terrain, toutes les militantes sont intégralement voilées, et leur visage dissimulé, en infraction de la loi de 2010. Également pilotées par des hommes, les militantes fanatiques récitent, maladroitement, tous les éléments de langage dispensés par l’islamisme politique, et repris par une frange de la gauche dont LFI. Tout leur a été dicté pour une récitation réussie lors des actions sur le terrain. Deux ont été menées : le 6 septembre, devant le lycée Maurice Utrillo à Stains pour soutenir la grève d’une majorité du personnel. Cette grève vise, entre autres revendications, à protester contre le blasphème envers l'Islam ("islamophobie") dont serait coupable l'État par l’interdiction de l’abaya. Pour ce personnel réactionnaire, Islam/musulman/islamiste : c'est pareil. Interdire l'abaya ne serait donc pas une hostilité envers un accoutrement ni même une hostilité envers des individus, mais une offense à l'islam ("islamophobie"). Cette grève est donc soutenue par nombre d’islamistes, y compris depuis l’étranger, et par le collectif « Touche pas à ma abaya » qui s’est rendu sur place.
Ce compte X (ex-Twitter) islamiste arabophone apporte son soutien au personnel en grève du lycée Maurice Utrillo à Stains.
Pour mobiliser les foules, le collectif a aussi lancé un appel au rassemblement fixé au 8 septembre, devant le lycée La Plaine de Neauphle à Trappes. Cet appel a été appuyé et relayé par les Indigènes de la République, Révolution permanente (mouvement d’extrême gauche) et, entre autres islamistes, le néo-salafiste Élias d’Imzalène aussi présent sur place. Ce dernier rêve de faire sécession avec la société française (1). Voici sa définition de « islamophobie » : « Tout ce qui entrave la construction et le développement de la communauté [musulmane], son expression visible et politique, en France ou ailleurs ». C'est à dire toute opposition à l'islamisme politique. La « communauté » dont il est question est l'assignation de tous les musulmans à l'islamisme. Son investissement et sa présence aux côtés du collectif « Touche pas à ma abaya » sont alors importants pour lui et sa cause.
Source : https://www.youtube.com/watch?v=BmRzZ4bDy68
Le bilan est amer. Il n’y avait pas foule. L’intérêt de ce collectif n’est pas son inexistante influence, si considéré isolément. L’intérêt est double. D’abord, il fait partie d’un ensemble qui, par petites touches, installe l’islamisme comme étant l’islam tout court, le voilement des femmes comme image de la musulmane et le sentiment de persécution des musulmans. Ensuite et pour cela, il concentre tous les éléments de langage de la stratégie victimaire. Se pencher sur les deux actions de ce collectif permet de les analyser et de comprendre comment les islamistes réussissent à parfaitement jouer de la naïveté d’une frange de la gauche pour l’amener à soutenir ce qu’elle est censée combattre.
Pour progresser, tout est fait pour présenter une idéologie totalitaire (située à l’extrême droite) comme victime de l’État français et de « l’extrême droite » nationaliste. Il est donc nécessaire d’infiltrer les luttes contre les discriminations. Les islamistes veulent racialiser l’islam pour assigner tous les musulmans supposés à cette religion (la quitter serait commettre un acte contre-nature, une trahison de son « identité » et de ses ancêtres). Par exemple, un Turc, un Algérien ou un Français originaire d’un de ces pays serait « naturellement » musulman. De plus, cette assignation se fait vers l’interprétation extrémiste de l’islam. Tout autre interprétation est, là aussi, accusée de traîtrise. C’est un rejet total d’un des piliers de la laïcité, la liberté de conscience. Cette racialisation a pour corollaire de ne plus présenter l’islam comme une simple religion mais les musulmans comme un peuple. Comment identifier visuellement ce peuple ? Par l’obsession sexuelle de ses « guides » : le voilement de « leurs » femmes (hijab, djelbab, abaya, etc). L’infiltration des luttes contre les discriminations se fait alors moins par l’angle de l’hostilité religieuse que par le racisme. S’opposer à l’islamisme serait ainsi s’opposer à l’islam qui, devenu une « race », serait une hostilité envers tous les musulmans. Amalgamer l’ensemble permet à l’hostilité envers les musulmans (punie par la loi) de servir de prétexte pour tenter d’établir un délit de blasphème spécifique à l’islam (et surtout à l’islamisme qui lui est confondu). Ce blasphème peut alors être présenté comme un racisme. C’est le concept du terme « islamophobie ». Le combat sémantique, pour faire de « l’islamophobie » une forme de racisme, est farouche. Pour l’instant, les islamistes sont en passe de l’emporter. C’est grâce à cela qu’ils ont réussi à rallier une partie de la gauche en mal de victimes à défendre.
L’infiltration des luttes contre les discriminations se fait alors moins par l’angle de l’hostilité religieuse que par le racisme.
Le collectif « Touche pas à ma abaya » s’inscrit pleinement dans cette stratégie victimaire qui vise à instrumentaliser les luttes antiracistes, jusque dans son nom. L’idée est de coller au slogan de SOS racisme « Touche pas à mon pote ». Il est d’ailleurs dommage que ce collectif ait commis une faute de français (« ma abaya » au lieu de « mon abaya »). « Touche pas à mon abaya » aurait été une copie plus fidèle. Les éléments de langage déroulés sont toujours les mêmes. Nous retrouvons les incontournables « stigmatisées, oppressées », indispensables à la stratégie victimaire. Tout comme « les lois islamophobes dont les filles musulmanes sont victimes ». Là encore, « les musulmanes » servent de bouclier politique aux islamistes. Ces fanatiques se présentent comme la norme de leur « communauté ». Interdire leur tenue serait donc s’en prendre à toutes les musulmanes (et cela a aussi pour but de mettre la pression sur les musulmanes qui ne seraient pas assez « pieuses » ni « pudiques » par leur refus du « libre choix » de se vêtir ainsi). Ce message a bien été reçu par une frange de la gauche qui a une image exotique et stéréotypée des musulmans. Dans tous les médias et sur les réseaux sociaux, elle martèle les formules fournies par les islamistes : « on stigmatise toute une population », « on s’en prend toujours aux musulmans », « la France a un problème avec les musulmans », etc. Alors que nombre de musulmans sont satisfaits que l’abaya soit enfin interdite à l’école publique.
Le collectif accuse cette interdiction d’être « raciste, islamophobe et discriminatoire ». Nous sommes bien dans la racialisation d’une idéologie, présentée comme l’islam tout court, et l’interdiction d’un vêtement comme étant un blasphème qui serait une forme de racisme. La rhétorique d’inversion, centrale dans la stratégie victimaire de l’islamisme, fait de l’interdiction une discrimination. Si, par exemple, des catholiques revendiquaient le port d’une croix géante (puisque l’abaya est déclarée être un signe religieux par les militantes du collectif), et que cela était accepté par l’Éducation nationale tout en interdisant l’abaya, il y aurait effectivement une discrimination. Or, il n’existe aucune autre offensive ni revendication équivalentes au voile ou à l’abaya venant de croyants d’autres cultes. Ainsi, rejeter la demande de privilège des islamistes, qui n’est accordée à personne d’autre, est accusé de discrimination. Nous retrouvons cette même rhétorique d’inversion dans les actions burqini dans les piscines municipales et avec les « hijabeuses » (les « séparatistes », en français) dans le football par exemple. De plus, il faut rappeler que le voilement est un concept patriarcal qui hiérarchise et discrimine une partie de l’humanité en raison de son sexe. Le voilement, discriminant par nature, est une forme de racisme. Il a été créé et il est prescrit pour cela. Que des femmes consentent à s’y soumettre, parce qu’elles ont été convaincues par des hommes qui prétendent parler au nom de Dieu, ne change rien à sa nature misogyne. Ainsi, les islamistes et leurs soutiens d’extrême gauche accusent l’État de… discriminer une discrimination. La rhétorique d’inversion atteint son paroxysme par l’accusation de « ciblage des musulmans ». Le gouvernement et les laïques ne se lèvent pas un matin en se demandant ce qu’ils vont pouvoir trouver pour s’en prendre à tous les fidèles d’une religion. Ce ne sont pas des intégristes chrétiens, juifs ou bouddhistes qui fomentent des actions. Ce sont des intégristes musulmans qui font preuve d’imagination pour mener des actions contre la République, à travers le corps des femmes, afin d’imposer la visibilité et les demandes de leur idéologie totalitaire. L’État ne fait qu’y répondre, de façon mesurée, notamment pour protéger la liberté de conscience de tous les élèves. Les islamistes et leurs soutiens utilisent alors l’ensemble des musulmans comme bouclier politique pour inverser les rôles et accuser toute opposition à leurs actions de « cibler les musulmans ».
Que des femmes consentent à se soumettre au voilement, parce qu’elles ont été convaincues par des hommes qui prétendent parler au nom de Dieu, ne change rien à sa nature misogyne.
Un autre classique élément de langage est utilisé par le collectif, celui de la comparaison ethnique pour démontrer que le racisme est bien réel. L’identification d’une abaya pour l’interdire ne pourrait se faire que par l’observation de l’origine ethnique de sa porteuse. Cela a été martelé de la manière suivante par les islamistes et repris par une partie de la gauche : « une élève qui s’appelle Sophie ou Karine, d’origine européenne, pourra entrer car sa tenue sera simplement considérée comme ample. Une élève qui s’appelle Fatima et portera la même tenue ne pourra pas entrer car on dira qu’elle est musulmane et que c’est une abaya ». C’est factuellement faux. Mais c’est efficace sur le plan de la communication victimaire. Le collectif reprend alors cet élément de langage. Le problème est que la militante n’a pas assez répété et n’a rien compris à ce qu’on lui a demandé de réciter. Sur le ton hésitant d’une élève qui n’a pas bien appris sa leçon, elle s’emmêle alors les pinceaux en affirmant qu’une élève noire vêtue d’une abaya serait refusée, alors qu’une élève d’origine maghrébine serait acceptée : « aujourd’hui en France, tu t’appelles Fatoumata, tu es d’origine malienne, sénégalaise, parce que tu portes une tenue ample on te refuse. Tu t’appelles Fatima, tu es d’origine maghrébine, tu portes une tenue ample, c’est accepté. C’est du racisme ».
Un autre élément de langage, clamé devant le lycée de Trappes, est mal maitrisé. Il est pourtant écrit sur un papier que la militante a sous les yeux. C’est une expression très utilisée par les associations et militants des luttes contre les discriminations, à juste titre : « être des citoyens à part entière, pas des citoyens entièrement à part ». La première personnalité islamiste à l’avoir instrumentalisée est Tariq Ramadan. Devant ce lycée, le collectif joue donc la carte d’un classique qu’on lui demande de réciter pour s’inscrire lui aussi dans les mouvements antiracistes… sans rien comprendre à cette expression : « être libre de vivre en tant que musulmanes et d’être considérées comme des citoyennes à part entière et non comme des citoyennes ». Oui, sa phrase s’arrête là. Elle n’a donc aucun sens.
Cette revendication de porter une tenue « musulmane » connaît son apothéose par la répétition exaltée d’un slogan, toujours devant le lycée de Trappes, guidée par une militante intégralement voilée et répétée en chœur par le chétif public : « fiers d’être musulmans ! Fiers d’être musulmans ! ». Mais pour LFI et les autres alliés utiles de l’islamisme qui veulent contourner la loi de 2004, l’abaya n’est pas un signe religieux… Effectivement, elle ne l’est pas, comme le voile ne l’est pas non plus. L’islam ne prescrit aucun vêtement particulier. Mais les intégristes musulmans leur ont attribué une fonction religieuse par destination, pour en faire des marqueurs identitaires et prosélytes. Ce qui tombe sous le coup de la loi de 2004.
Le voilement n’est donc pas religieux. Il est sexiste et patriarcal. Mais la rhétorique d’inversion vient une nouvelle fois à leur rescousse pour tenter d’inverser la situation. En effet, le collectif imite les militantes politiques de l’islamisme en récupérant une fois de plus un slogan féministe : « mon corps mon choix ». Or, pour être précis, il est nécessaire de le compléter : « mon corps mon choix de me soumettre au patriarcat islamiste ». Mais les militantes du collectif sont si fanatisées qu’elles exposent finalement la véritable nature misogyne du voilement. Pour elles, demander à l’élève de ne pas venir en abaya est « lui demander de se déshabiller pour plaire à des hommes. […] On demande à des jeunes filles de montrer la forme de leur corps. Où est le respect ? Où est la dignité ? » Là est la seule et unique raison d’être du voilement : l’obsession sexuelle, que seul le patriarcat pourrait réguler. Les militantes, qui ont l’esprit mal placé, attribuent des intentions malsaines au personnel des établissements scolaires parce que les prédicateurs les mènent à penser ainsi, pour les convaincre de se dissimuler sous un voile. Elles répètent mot pour mot les arguments des prêcheurs islamistes. Le « respect » et la « dignité » dont il est question n’ont pas la définition du dictionnaire mais celle du lexique islamiste (pour en savoir plus, lire mon livre « Le linceul du féminisme-Caresser l'islamisme dans le sens du voile »).
Un islamiste expose la seule raison du « libre choix » du voile, abaya, etc : l'obsession sexuelle de leurs prescripteurs pour qui la femme n'est qu'un sex-toy à dissimuler... par « respect ». L'islam n'est qu'un prétexte pour convaincre et réguler leur libido. Les militantes du collectif « Touche pas à ma abaya » ont intégré, défendent et reprennent les motivations patriarcales de ces hommes.
L’entrée en vigueur de l’interdit n’a pas connu d’offensives de masse. Seules quelques dizaines de cas ont été recensées. Le recours en référé auprès du Conseil d’État, à l’initiative d’une association identitaire musulmane pour affirmer que l’abaya n’est pas un signe religieux…, a été rejeté. Toutefois, un autre recours auprès du Conseil d’État, sur le fond, semble être prévu, à l’initiative de partenaires de l’islamisme. Plus grave, un chef d’établissement a été menacé de mort par le père d’une élève refoulée parce qu’elle refuse de porter autre chose qu’une abaya. Depuis l’étranger, Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA) menace également la France. Il suffit juste d’une personne, une seule, pour qu’un fonctionnaire de l’Éducation nationale connaisse le même sort que Samuel Paty.
Manon Aubry, eurodéputée LFI, devrait aller expliquer à ce père, au collectif « Touche pas à ma abaya », à Al-Qaïda et à tous les partisans de l’occultation du corps des femmes, que ce n'est qu'« un bout de tissu ».
(1) Manifestation contre "l'islamophobie" : le salafiste Elias d'Imzalène a contribué à sa préparation